Les baux conclus depuis le 1er janvier 2012 doivent comporter l’annexe verte et, à partir du 14 juillet 2013, ce sera autour des baux renouvelés d’y être assujettis pour les surfaces supérieures à 2000 m2. Cette annexe est un cadre d’information et de concertation qui porte sur trois éléments : l’eau, l’énergie et la production de déchets. Elle donne une estimation des consommations, un descriptif des équipements, les objectifs d’amélioration et la tenue d’un comité de pilotage une fois par an pour faire un bilan.

« C’est un engagement de progrès sans objectif très pointu et sans sanction. Il repose sur le civisme et le comportement écologique des parties prenantes et ne peut être efficace que si les salariés y sont sensibilisés et formés à de nouveaux comportements en matière de chauffage, d’électricité, d’utilisation de l’eau », estime Alfonso Ponce du cabinet Deloitte.

« Le bail vert est bien sûr un outil d’optimisation de la consommation d’énergie mais pour une entreprise, il reflète aussi un comportement socialement responsable. D’ailleurs, il est bien ancré non seulement dans les directions immobilières mais aussi au niveau des directions des ressources humaines », observe Guillaume Savard, directeur de l’équipe Consulting et Transaction Management chez Jones Lang LaSalle.

Une étude réalisée par BNP Paribas Real Estate auprès des grandes entreprises montre que la « green attitude » progresse malgré un manque d’offre labellisée : « 36% d’entre elles se déclarent désormais prêtes à payer un peu plus cher pour occuper des locaux bénéficiant de labels environnementaux. »

Source Le Figaro Immobilier

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